J'aime ce printemps grognon
Qui ne sait trop ce qu'il veut
Qui ne sait trop ce qu'il veut
Le vent glacé chahute les grands arbres
Ils dodelinent de la tête se penchent se relèvent
Ils dodelinent de la tête se penchent se relèvent
Satisfaits de voir le pâle soleil
Réchauffer la terre encore nue.
Réchauffer la terre encore nue.
La vigne encore déserte et silencieuse
Frisotte d'impatiente
Prometteuse elle renait doucement
Prometteuse elle renait doucement
Et se préparent à l'insu des promeneurs
Dans le plus grand secret
Dans le plus grand secret
Demain la prairie frondeuse baillera
Sous la lumière de mai
Sous la lumière de mai
Les lilas impatients embaumeront les jardins
Et les oiseaux sur les branches s’égosilleront
Pour annoncer les petits
Blottie dans ma maison
Devant une dernière flambée joyeuse
Devant une dernière flambée joyeuse
J’écoute les bavardages du crépuscule
Que perfore le cri des grands oiseaux blancs
Venus se poser sur l'étang
A minuit fidèle l 'espiègle petite chouette
Juchée sur la tourelle du château
Veillera de nouveau sur la nuit
M'accompagnant dans mes rêves favoris
Jusqu'à l'aube naissante
Alors la paix gagnera mon âme solitaire
M'accompagnant dans mes rêves favoris
Jusqu'à l'aube naissante
Alors la paix gagnera mon âme solitaire
Au plus profond de mes sources
Et débordera mon cœur heureux
Faisant naître au creux d'une mélancolie
Ce beau reflet du bonheur....
Thea
La Grange le 18 avril 2015
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