Nul ne sait le chemin qu’il reste à faire
Le temps ne nous attend pas
Même s’il s’attarde parfois
Cueillir quelques belles caresses
Ou se pose le temps d’un regard
Quand l’amour se suspend aux arbres
Et que la tendresse rougit nos joues
Le temps n’est qu’un loup
Qui dépèce nos corps
Si las de marcher sur des chemins
Qui dépèce nos corps
Si las de marcher sur des chemins
qui ne mènent nulle part
Il nous fait oublier ce qui est essentiel
Insatiable bête féroce
Insatiable bête féroce
C'est pourtant un prédateur
Qui nous veut du bien
Qui nous veut du bien
Il se calme à la montée des eaux
Lorsque que sa proie lui échappe
Plus besoin de savoir ce que l’on devine
Les incertitudes se désagrègent
On oublie le bouillonnement
De l’eau qui brasse de la boue
De l’eau qui brasse de la boue
Blesse les berges et les pieds du passeur
Le temps ralentit son allure
Respire se dénoue
C'est l’heure de la contemplation
L’apaisement des images bucoliques
Nous éloignent des agitations du fleuve
Une averse recueille parfois
Les larmes d’une solitude complaisante
Une averse recueille parfois
Les larmes d’une solitude complaisante
Mais très vite le soleil réchauffe nos âmes
Et fait s’ouvrir les roses
Impatientes de libérer leur parfum
Nul ne sait le chemin qu’il nous reste
Seule la lumière qui resplendit le soir
A la tombée du jour
Et celle qui déploie dans l’aube
Une espérance délibérément choisie
Une espérance délibérément choisie
Sait que l’heure est proche
©
Théa Casamance
La Grange le 23 mai 2014
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