Vivre Ailleurs
Au milieu des herbes folles
Dans le silence délicieux
d’une respiration soyeuse
d’une respiration soyeuse
Pas une note ne désavoue le contentement
Le chat huant se plaint à peine
Et le chuchotis intemporel des oiseaux
Délie la brise sensible au souffle avisé
D’une extase généreuse
D’une extase généreuse
Vivre Ailleurs
Dans la plénitude énigmatique
D’un spectacle bucolique
Qui se déroule à l’infini
L'hirondelle précoce festoie
Émancipe le désordre coloré du jardin
Tulipes rouges et clochettes mauves
S’ébrouent dans un rayon de soleil
Joyeux et réconfortant
Joyeux et réconfortant
Vivre Ailleurs
Loin de l’agitation et des incertitudes
Dans ce si bel espace
Offert aux rêveries fantasques d’une muse
Offert aux rêveries fantasques d’une muse
Tombée incidemment du ciel
Et qui rêve éveillée
Devinant avec malice ce pas discret
Gorgé de délices suspendus
Sur le gravier malicieux du sentier
qui mène à la maison
qui mène à la maison
©
Théa
La Grange 14 avril 2014
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