Ce
monde est sans âme.
La
vraie vie se moque
De
l’inacceptable des images
Soumis aux caprices des regards avides.
Le
jour se lève
Dans la pâle lumière mouvante
de l’aube
Un
pâle soleil caresse la campagne
Encore
endormie
La
vraie vie est ailleurs
Dans
le cotonnement des nuages
Et la nacre de leurs dentelles
Dans
la pluie qui glisse sur la vitre
Et
diamante ce que je perçois
Dans
la petite feuille qui se balance
Sous
la brise amusée
Ou
dans le scintillement des étoiles
Quand
vient la nuit
La
vraie vie est transparence
Lumière
don de soi
Oubli
du monde
Elle
est surtout dans cet amour
Qui nous submerge
Aussi
grand que la force des prodiges
Qui
génèrent les étoiles
Et
me fait entrevoir le ciel
©
Théa Casamance
Bélesbat 16 juin 2013
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