L’aurore encore toute étourdie
C’est son parfum qui m’effleure
Quand j’ouvre la fenêtre
Et que le cœur imagine avec bonheur
Les premières couleurs de l’aube
Les brumes matinales venues me tirer
D’une nuit trop sage
Absorbent malgré moi mes chagrins
Quand l’odeur de sa peau
présente et incertaine me délivre du sommeil
La mémoire retrouve sans effort
Les essences d’agrumes et de menthe
Qui flirtent inaltérables
Avec celles du musc et du bois exotique
Intrépide et gourmande je m'engouffre
Dans des parfums humides et sensuels
Où je navigue avec délice
Ah vertige d’une envie
Désinvolture excessive du désir
L’Amour m’étouffe entre les draps
Et je vibre inconsciente
Dans l’absence de ses bras
Vois tu, c’est l’essence même de toi
Qui dans le petit matin
malicieusement sublime mon éveil
malicieusement sublime mon éveil
Théa
Bélesbat 27 juin 2012
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