Au bleu du ciel de nuit se penche
Un poème sur les lèvres
Il soupire à la belle
Des mots ébouriffés
Dont elle joue la coquine
Elle s’empresse autour de lui
Minaude puis reste
Caresse gourmande le fruit trop mur
Et cajoleuse baise l’érudit
Le baliveau cligne des paupières
Et dans la lumière trouble
Laissée par la lune voyeuse
Regarde son étoile toute nue
Trop blanche sur le tapis d’herbe
Les vêtements épars
A nouveau l'arbre se courbe
Pudique la recouvre de son ombre
Mais la belle insatiable
Renouvelle le voyage lubrique
Sous l’œil amusé des nyctalopes
Envieux et complices
Théa
18 avril 2012
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