La nuit fulmine indécente
Impatiente j’attends que s'endorme la ville
Repue et grise
Et que le silence vienne bercer
Le dernier rêve qui m’importe
Dans le ciel les étoiles oubliées
Pleurent aux abords du sommeil
Le sort de ceux que le chagrin achève
Frivole la musique résonne de l’autre côté du fleuve
Où hibernent les amours
Les amis se chauffent au feu de bois
J’entends les éclats de rire
Qui ronronnent sous les toits
Il faudrait tant de joie
Tant de réveils sans larmes
Pour que je vienne danser avec eux sur la place
Quand les farandoles s’étreignent
à la tombée du jour
L’année s'endort dépourvue et maussade
Le cœur en écharpe j’arpente les déserts
Impatiente de retrouver le frère d’armes
Qui s’épanche et chemine à mes côtés
Le silence dans la nuit s’engoue
Et le rythme des lassitudes renouvelle
La mélancolie des jours qui passent
Sans couleur et sans teinte
Je n’ai pas sommeil mais veille jusqu’à demain
Pour que l’enfant naisse
Dans la paix et l'embrasement de l’Amour
©
Théa Casamance
Décembre 2012
Décembre 2012
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