L’hiver se penche sur mes pensées
Le soleil ombre la lumière
D'un gigantesque linceul blanc
Et ne réchauffe pas la terre
Qui claque des dents
La mer au loin se plaint doucement
Gémit sans le vouloir
Vagues mourant sur le sable
La dune ombre la plage
Et le vent chantonne entre les pins
J'irai prier dans cette église
Où la beauté du ciel est sans couleur
La joie crépite dans les cœurs
Devant la robe de dentelle
De la vierge solitaire
le silence sacré habille l'endroit
Me laisse seule dans l'instant
Les yeux levés vers Lui
Hôte unique et divin
Qui dans la lumière nous reçoit
©
Théa Casamance
Belesbat juin 2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire