Sur le parvis des églises
les âmes désespèrent
Écoutent les complaintes sincères
Des amours suppliciés
D'entendre soupirer la vôtre si fort
Met mon âme en émoi
Je voudrais que les oiseaux
Que j'ai vu paresser sur la plage
Vous portent en escorte ces rameaux
Un nid est à faire
Dans l'incontournable folie
Des amours sacrifiés
Rien ne se refuse
lorsqu' il s'agit d'aimer
Une ultime supplique s'envole
Dans un dernier souffle
Blasphème la froideur de l'hiver
Complainte douce sans regrets
Caresse incertaine et pudique
Que les dieux vous accordent la force
Celle des moissons en bataille
De la patience féroce
Que soulève l'infini courage
D'aller jusqu'au bout de l'ouvrage
La route est jolie
Qui conduit au partage
Reprenez donc l'escarcelle
Votre lyre vibre encore
Du soupire des cœurs
Qui attendent un retour
Demain sera le grand jour
Il faut éviter l'inutile voyage
Dans les déserts de l'amour
-
Théa
Bélesbat, 4 février 2009
4 commentaires:
Salut T et bravo pour ce blog.
C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.
C'est tellement intéressant (et si vrai): "La route est jolie qui conduit au partage". Et dans POUR QUE TU EXISTES ENFIN: "tu soupires en silence". Merci du partage.
NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.
merci de ton passage Jigé...j'irai voir ton blog promis
Comment ne pas être touchée par ton texte.Y-a-t-il un oasis où s'abreuver dans le désert de l'amour? A te lire, oui, il doit exister.Je veux y croire en tous cas.
lotus
tu sais bien lotus que dans mes textes il y a toujours une petite étoile où regarder...
il y a une oasis dans le désert de l'amour dieu merci
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