Ces mots en coroles
Chargés de rondeurs insouciantes
Et de tendresse voilée
Ces lignes en fleurs au parfum d'exotisme
Me transportent dans d'inconvenants sursauts
Que je te dédie là-bas
Dans le flot de tes ombrages
Tu me confies l'incontournable matière
Le désir de continuer ma route
Sous des cieux plus cléments
Loin de la perversité des désespoirs
Ton souffle se respire aussi loin
Que les étoiles se perdent dans l'infini
Je te crois fleuve et tu es torrent
Je te crois caresse et tu es fougue
Ta source abreuve l'herbe de mon jardin
Et le soleil encore timide
Multiplie les frôlements impatients
À courir sur ta peau
Je te devine sous ces paroles orangées
Qui te font dresser échine
Tes yeux foudroient mes regards
Et je rêve ce matin
D'un baiser posé sur ma nuque
Je cueille dans l'aube bleue
Les notes d'une valse lente
Elles m'abordent dans l'instant
Au milieu des plaintes de la mer
Et t'offre si tu veux bien
Le jour qui se lève sous mes yeux ébahis
Dans les contreforts de l'aube
La beauté fait naitre parfois des espérances
Qui épousent la couleur de l'envie
©
Théa Casamance
Bélesbat, 17 janvier 2008
Printemps des poètes mars 2021
thème le Désir
2 commentaires:
Très beau poème d'amour Théo.
Du désir, de la tendresse mais aussi, de la fougue et de la passion. Tout cela sous un parfum de douceur qui te va bien et que tu déclines en ces mots.
lotus
merci Lotus
je t'embrasse
Théo
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