Les
étoiles se sont éteintes
Une
à une
La
nuit s’achève oblongue
Les
yeux à peine ouvert sur le monde
Réalité férocement dérèglée
Que
je veux ignorer
Je
quitte les draps
Empire
sans limites de mes souffrances
Et
de mon désarroi
Mon
cerveau vilipendé
Me
retient prisonnière
Je
voudrais pouvoir m’y rouler
Refaire
le chemin dans l’autre sens
Entrouvrir
le ciel
Pour
y voir cette fête éternelle
Te
retrouver toi
Qui
accompagne mes espérances
Et
me fait rêver d’une curieuse déraison
Le désir n’est pas enfouie sous la pierre
Il ressurgit à la moindre motivation
Le
temps s’enfuit
Plus
précisément il vagabonde
Mais
le présent retient l’essentiel
Images meurtries
Qui se manifestent sans invitation
Les
saisons n’ont plus d’images réelles
Les
oiseaux chantent trop fort
Cherchent
l’eau qui faillit
Et
le vent se lève
Pour
une autre saison
Dont
l’humanité à l’heure où j’écris
Ne
connais pas le nom
Théa
Casamance
Ici
ou Ailleurs 29/10/2022
En réponse à mon ami Bônois
" Ton désir défie le monde"