Je viens de relire la longue page
De tes poèmes
Et mes yeux sanglotent de bonheur
Des yeux si secs qu’ils ne voient plus guère
J’entends cependant cette chanson
Qui dans mon cœur ouvre la moisson
Des mots de poésie
Ils floconnent dans l’instant
À la fenêtre de
mon cœur
Et me font apercevoir
Un arc en ciel sur mes peurs
Ces larmes sont le miracle qu’il me fallait
Pour te faire
ce signe de la main
Comment vas-tu mon poète
Mon ami de toujours
Les champs de lavande ont sans doute
La tristesse de l’hiver
Et le vent qui les fouette
fait trembler de peur les roseaux
Tant le silence les épouvante
Il est pour nous l’apaisement nécessaire
Pour que nos âmes se racontent le soir
Je l’écoute souvent me conter des histoires
Celles que moi et toi peuvent comprendre
Quand les étoiles tapissent le ciel
Et que la nuit se peuple de maudits
N’oublie pas poète de me faire avant de t’endormir
Ce signe de la main
Sans nul doute il me fera pleurer
Mais surtout il baignera mes yeux de larmes
Celles qui sont pour moi essentielles à ma survie
Elles me permettent encore d'écrire
De jouer et faire danser les mots
Et m’offrent surtout le cadeau de pouvoir te lire
Avec l’effervescente tendresse
D’un très long chemin partagé
©
Théa Casamance
Ici et ailleurs 23 janvier 2021
A mon ami Bônois poète