quelques feuilles hésitent encore
s'accrochent ivres de plaisir
à la branche lasse
chevauchent la brise polissonne
puis tournoient indolentes
dans un ballet festif et grivois
s'accrochent ivres de plaisir
à la branche lasse
chevauchent la brise polissonne
puis tournoient indolentes
dans un ballet festif et grivois
La forêt ravie
les joues rouges de désirs
voit danser les cotillons roux
le silence tendrement amusé
floconne l'atmosphère
floconne l'atmosphère
Et dans le matin étourdi
tout frissonnant d'une nuit d'extase
les feuilles se posent incrédules
sur le sentier moussu
devant les pas meurtriers
de quelque promeneur matinal
Théa
Bélesbat 21 octobre 2011